N°25 / numéro 25 - Juillet 2014

Sur l’homologie comme méthode d’approche de la psychologie politique

Andrea D’Urso

Résumé

Notre contribution reviendra sur ce pan de la sémiotique rossi-landienne qui concerne la proposition d’une méthode encore actuelle permettant d’étudier et de comprendre la société. L’homologie que Rossi-Landi établit entre la production matérielle et la production linguistique s’avère utile pour aborder des problèmes scrutés par la psychologie politique dans ses rapports à l’économie, l’idéologie, l’aliénation, le travail, la domination, le langage et la praxis sociale.

Our contribution will reconsider this side of the Rossi-Landian semiotics concerning the proposition of a method that is still up-to-date and allows us to study and understand society. The homology that Rossi-Landi states between material production and linguistic production proves to be useful to approach problems observed by political psychology in its relationships with economics, ideology, alienation, work, domination, language and social praxis.

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L’homologie, clé de la compréhension de l’exploitation économique et langagière

Nous voudrions montrer ici comment la sémiotique du philosophe italien du langage Ferruccio Rossi-Landi s’avère un important instrument pour comprendre les processus d’introjection psychologique de la réalité économique et politique par le truchement du langage. La théorie rossi-landienne de l’homologie de la production linguistique et de la production matérielle examine effectivement la relation entre le langage et le travail dans une perspective critique montrant la condition d’exploitation propre à l’un et à l’autre. L’homologieest chez Rossi-Landi une méthode permettant de réunir ce qui, séparé, était uni originellement : c’est justement le cas de la production linguistique et de la production matérielle, trouvant leur source commune dans le travail humain.

En se fondant dès le milieu des années 1960 sur une application originale des théories marxiennes – et quelque peu hégéliennes auparavant – sur le rôle du travail en général,1 Rossi-Landi propose de considérer le langage comme travail et comme marché. Il ne s’agit pas là d’une métaphore, d’autant que cette approche permet d’élaborer un schéma de correspondances homologiques en dix niveaux entre les artefacts de la production linguistique et les objets de la production matérielle (cf. Rossi-Landi 1967 ; 2003, chap. V et VI ; 1975, chap. III) :

Production linguistique

Production matérielle

matériau phonique ou graphique

matériaux physiques

phonèmes et monèmes

matériaux modifiés

mots ou autres unités linguistiques

pièces séparables d’un outil

énoncés simples

outils simples

énoncés composés

outils complexes

syllogismes et raisonnements

machines ou outils mécanisés

discours et essais ou cours et livres

machines pour travaux multiples

codes complets conditionnant et absorbant les individus

machines automatiques et autorégulatrices

production originale en modèle unique

prototypes ou exemplaires sous forme de modèles

production linguistique totale d’un homme, d’un groupe, d’une civilisation ou de l’humanité entière

production matérielle totale, avec les mêmes distinctions valables pour la dimension linguistique

Dans la perspective rossi-landienne, le langage est travail, d’autant qu’il a contribué au processus d’hominisation au même titre que le travail manuel proprement dit. La langue (toute langue historico-sociale) est donc le produit de ce travail – un produit, à l’instar de ceux de la production matérielle, réutilisable à la fois comme instrument et comme matériau du processus productif dans la mesure où, pour faire une langue, l’on travaille à la fois avec la matière linguistique et sur elle. Rossi-Landi développe cette homologie au niveau du marché, non seulement parce que la marchandise peut contenir des messages, mais surtout parce qu’elle « fonctionne comme un message dans le cadre d’une situation communicative non-verbale très compliquée » (cf. Rossi-Landi 1968a, 111 ; 1975, 127). Inversement, dans cette forme d’immense marché que constitue une communauté linguistique, les messages circulent de même que les marchandises (cf. Rossi-Landi 1968a ; 1975, 127-146) – et ce jusqu’à atteindre la dimension d’exploitation aujourd’hui typique d’une production postfordiste.

Cette caractérisation du langage comme travail et comme marché permet d’y appliquer d’autres catégories employées par Marx pour expliquer le système capitaliste et qui sont également pertinentes pour traiter les problèmes de l’aliénation linguistique. Il s’agit de la non-liberté de l’usage de la langue – produit et moyen sociaux dont les producteurs sont expropriés ainsi qu’il advient dans le processus de la production matérielle – et des conditionnements idéologiques qui affectent la communication et qui, s’ils sont découverts et refusés, provoquent une révolte langagière pouvant aboutir à des conséquences tragiques. « Qui n’apprend pas à parler comme les autres ou se met à parler une langue personnellement déviée des modèles, n’est plus entendu » (cf. Rossi-Landi 2003, 104 ; 1975, 198),au prix d’être expulsé ou marginalisé de la société. On voit bien que l’on passe aisément de l’aliénation économique à la linguistique et à la mentale, que le système social appelle « folie ».

D’abord, Rossi-Landi analyse-t-il ce qu’il nomme le capital linguistique fixe, la langue se posant à la fois comme matériau, instrument et argent aussi (en tant que moyen d’échange par excellence) ; et le capital linguistique variable, en tant que force de travail linguistique des hommes qui parlent cette langue et sans lesquels il ne resterait que le vocabulaire d’une langue morte (cf. Rossi-Landi 1968b ; 1973 : 83-86 ; 1975, 146-158). Pour continuer à fonctionner, le système linguistique (comme le système capitaliste) doit en même temps garder la langue et (re)produire les travailleurs linguistiques, la « marchandise parlante ». Pour que cela advienne et que le travail soit exploité en tant que marchandise, ces travailleurs doivent être produits « avec le langage, en les associant à la production linguistique », afin de les rendre contrôlables et exploitables : « en transmettant la langue de génération en génération, on transmet aussi l’aliénation linguistique », écrit ainsi Rossi-Landi (1968b, 244). En effet, on apprend à utiliser, à employer et même à reproduire inconsciemment des « produits déjà existants » et des messages admis, auxquels se limite la liberté du parlant au sein des deux champs homologues de la production : « Production en tant que pur usage de produits : voilà ce qui est transmis », précise-t-il (idem, 251).

Ainsi, on assiste à un remplacement du rapport originaire aux produits par une forme de réification, voire de fétichisme des propriétés des produits, présentant ces derniers comme naturels et immuables et faisant oublier à l’homme les processus du travail qui les ont créés et dont il est à l’origine, et par conséquent sa capacité à les retransformer. Ce processus détache davantage « l’homme de la nature et l’homme de l’homme », selon les termes de l’auteur (ibidem). Nous retrouvons ici ce que Marx dénonça dans le fonctionnement du système capitaliste : l’échange des marchandises par l’argent cache les véritables rapports entre les hommes, qui sont aussi des rapports de force, de production et d’exploitation entre les classes. De plus, en développant le problème de la non-liberté de l’usage de la langue et de la « propriété privée de la langue (qui est publique) » (idem, 249), par une relecture de la théorie de l’information, Rossi-Landi a redéfini la classe dominante comme la classe qui possède les moyens de communication (codage, circulation et décodage des messages, redondance, bruit et embrouillage de l’information), et les classes subalternes comme celles qui « en subissant la classe dominante se limitent à en employer les codes ou sinon se taisent » (idem, 250 ; cf. aussi Rossi-Landi 1975, 183-194).

Sur le fond d’une analyse gramscienne du consensus comme moyen de domination sans recours à la violence physique (Gramsci 1975, passim), Rossi-Landi nous révèle donc la place qu’occupe le langage dans le maintien de la reproduction sociale, les programmes de communication ou de comportement exécutés quotidiennement n’étant que de petites composantes d’une plus vaste programmation de la société, qui s’exerce par une pratique sociale dictée et préservée par l’idéologie comme projet social (cf. Rossi-Landi 2005, et D’Urso 2012).

Dès lors, pour Rossi-Landi, la seule opposition possible à l’état des choses entretenu par une idéologie conservatrice, voire réactionnaire, usant des discours « hypo-historiques » tendant à présenter le capitalisme comme « naturel » et parfaitement accordé à la « nature » de l’homo œconomicus, ou « supra-historiques » faisant appel aux abstractions idéalistes et religieuses, consistait dans une pratique sociale fondée sur une idéologie « infra-historique » (à savoir, matérialiste) et révolutionnaire, en vue d’un projet de transformation sociale. C’est pourquoi, il faisait sans cesse appel à une prise de conscience et à une pratique de lutte de classes, la première nécessitant d’un travail de démystification des produits langagiers dont on use de façon irréfléchie, la seconde demandant des mots d’ordre à même de rassembler et de déclencher les forces révolutionnaires. En ce sens, le langage étant étroitement lié avec la reproduction sociale au même titre que la production économique, il invitait non seulement à un travail collectif de destruction de l’ancien, mais aussi à un travail « supplémentaire visant à la construction du neuf », un effort désaliénant pour réaliser enfin « la réunification de l’homme comme conscience-praxis dialectique » et la transformation de la société (cf. Rossi-Landi 2005, 345-346, 371-379).

Enfin, Rossi-Landi insistait sur la nécessité de « travailler pour une société future fondée sur le jeu », affirmant néanmoins le rôle de libération d’une « forme ludique et désaliénante du langage » (idem, 265-267 ; cf. aussi Rossi-Landi 1975, 182-183). En d’autres termes, pour lui, dans le jeu peuvent se manifester des formes de désaliénation vis-à-vis des attitudes inconscientes et des habitudes machinales auxquelles nous a dressés la société capitaliste. Mais il s’agit quand même de travailler (c’est-à-dire d’opérer activement au niveau de l’idéologie et de la praxis révolutionnaires) afin d’abattre le système sur lequel se fonde cette société et de construire une autre civilisation où le jeu puisse trouver l’espace voulu pour garantir le libre épanouissement de tout individu.2

Argent linguistique, psychisme individuel, psychologie sociale et politique

Rossi-Landi revenait sur ces questions à l’occasion d’un colloque sur « Psychanalyse et politique » en 1973 :

La suprême utopie d’une humanité basée sur la satisfaction du désir n’a pas de sens, si on n’arrive pas auparavant à une humanité libérée du besoin. D’où la constatation que le dur travail de planification et de réalisation, nécessaire pour libérer du besoin toutes les populations et toutes les classes opprimées dans le plus court délai, ne peut aucunement s’identifier avec la proclamation ou la projection utopique d’une humanité future déjà fondée sur le désir. Réaliser une vie individuelle ou de groupe basée sur le désir peut avoir une exceptionnelle valeur libératrice pour l’individu ou le groupe. Mais qui en paye les frais ? Si nous projetons cette libération non dans le futur, mais dans le présent, sur le fond sordide et obsédant de l’exploitation, c’est-à-dire sur le fond de la réalité politique planétaire, nous voyons que la libération d’un individu ou d’un groupe, dans la mesure où elle entraîne un détachement de cette réalité, peut prendre une signification conservatrice, qui devient même contre-révolutionnaire lorsque le détachement a le sens d’une acceptation. (Rossi-Landi 1973b, 120-121)

Comment justifier ce tableau sombre qu’a peint ici Rossi-Landi ? L’envie de se libérer et la libération elle-même seraient-elles contre-révolutionnaires ? Cette idée d’un désir utopique faisant le jeu de l’exploitation ambiante ne risque-t-elle pas de tomber dans une boutade paradoxale : plutôt que libérer quelques-uns, mieux vaut rester tous des esclaves ? Telle n’était certes pas l’intention de Rossi-Landi, qui se posait le souci d’un abus non-dialectique du terme désir pour définir des caprices mondains, satisfaits aux frais des personnes ou des populations dont les besoins fondamentaux sont négligés. Pour comprendre, il faut songer aussi qu’il s’est trouvé sans doute à faire face à une approche et à une terminologie spécialisées portant sur l’individu à guérir, qui déjà ne différaient pas trop de la « philosophie du sujet » en vogue dans le domaine sociologique – même dans les temps les plus récents –, évacuant ainsi toute référence au concept de classe et de lutte sociales. Et Rossi-Landi d’affirmer alors à contre-courant :

Si l’individu est un produit social, se concentrer sur l’individu ne signifie pas ignorer la société. Par contre, c’est seulement en acquérant une pleine conscience des forces réelles, objectives, supra-individuelles, qui régissent la vie sociale, qu’on peut se concentrer sur l’individu d’une manière appropriée. L’analyse et la cure du psychisme individuel peu[ven]t alors se présenter comme une pratique sociale – comme un travail politique, même si ce travail s’accomplit à travers un groupe complexe de médiations supplémentaires, celles de l’individualisation. (Idem, 124-125)

Pourtant, il ne se faisait pas d’illusions sur le rôle de la psychanalyse à l’intérieur de la reproduction sociale :

On ne peut réduire la politique à la psychologie, […] la science et l’action psychologiques ne sont qu’une partie de la science et de l’action politiques. La plus grande totalité est politique. Ce qui ne veut nullement dire que les recherches sur le psychisme individuel et collectif, avec le respect de leurs motivations profondes et leur fonction antirépressive, doivent être ignorées par ceux qui s’occupent de politique. (Idem, 121)

Rossi-Landi tenait donc à reconduire les différentes activités « moins directement, ou plus médiatement, politiques » d’« analyses et cure du psychisme individuel » à « l’activité politique directe » par le truchement de sa théorie de l’homologie, et tout particulièrement de sa conception de l’argent linguistique. Sur ce point, il établit une convergence peu envisagée par les spécialistes (et, de ce fait, quelque peu optimiste) :

L’abolition de ce que nous avons décrit ici comme « argent linguistique » – en tant que richesse accumulée dans la langue et en tant que richesse privilégiée – appartient à l’avenir. Elle n’est pas plus éloignée, ni moins fondamentale, que l’abolition de l’argent dit matériel. Celui qui travaille pour l’abolition de l’argent matériel travaille aussi, presque sans médiations, pour l’abolition de l’argent linguistique. Mais le contraire est également vrai : celui qui travaille pour l’abolition de l’argent linguistique travaille aussi, bien que par des médiations, pour l’abolition de l’argent matériel. (Idem, 124)

Ce n’est pas seulement le côté le plus militant du propos de Rossi-Landi, mais encore un avertissement contre les sous-langues spécialisées, un rappel à la responsabilité consciente adressé à ses collègues savants. En fait, lorsqu’il parle d’argent linguistique, il se réfère à un phénomène particulier d’exploitation linguistique, fondée sur l’apanage du privilège linguistique, qui « se forme par le fait qu’une classe sociale, dominante par rapport aux autres, accède au langage plus que les autres, grâce à tous les moyens de formation et de contrôle qui composent l’éducation, dans le sens le plus vaste du terme, les idéologies, la propagande » (idem, 122). C’est là qu’a lieu la production d’« une plus-value linguistique, qui est employée seulement par une minorité » (idem, 123) :

Le travail vivant, dépensé par la masse parlante sous forme de langage commun, sert non seulement à reproduire immédiatement la langue quotidienne, mais aussi, médiatement, à reproduire les différentes sous-langues spécialisées. Cet excédent, qui n’est pas nécessaire aux besoins de la masse parlante, est du sur-travail qui lui est imposé, il forme par conséquent une plus-value qui s’accumule dans la langue comme argent et capital linguistique ultérieur.

[…] On demande au locuteur ordinaire de voir le monde dans l’optique de cette langue spécialisée, un peu comme l’ouvrier doit dépenser son salaire pour acheter les biens que le capital lui a imposé de produire. (Idem, 123-124)

Sur ces bases, Rossi-Landi rappelle aux intellectuels que la critique des sous-langues spécialisées a partie liée avec la lutte de démystification en faveur des masses parlantes. Nous croyons que ce que Rossi-Landi nomme « plus-value linguistique » (la distinguant ainsi et la rapprochant à la fois de la plus-value monétaire) peut être considéré, de façon plus générale, une plus-value idéologique cachant une pratique sociale et un projet de société. L’approche de Rossi-Landi est donc d’autant plus actuel qu’il suggérait dès les années 1960-70 une pratique suivie à présent par certains Coopératives d’Éducation populaire, comme les ateliers de désintoxication du langage réalisés par Le Pavé, afin de permettre une prise de conscience collective et émancipatrice des projets d’une société d’exploitation qui passent par la novlangue dominante.

Renouer la production linguistique à la production matérielle signifie montrer les rapports entre l’économie et le langage, et donc les processus d’introjection individuelle de l’idéologie et de la pratique sociale dominantes, notamment par ce qu’on peut appeler « argent linguistique ». C’est pour ces raisons que la méthode de l’homologie envisagée par Rossi-Landi s’avère une orientation et un instrument encore utiles pour les études de psychologie politique.

1  Rossi-Landi se réfère particulièrement au jeune Marx (1969, 81-82) et aux leçons hégéliennes de Iéna en 1803-1804 et 1805-1806 (cf. Hegel 1931-1932).

2  Sur les convergences entre la sémiotique matérialiste et les jeux surréalistes cf. D’Urso 2013 (d’où nous avons tiré ici, pour raisons de cohérence et de synthèse, le raccourci de la théorie rossi-landienne) et 2014.

D’Urso Andrea, 2012, « Rossi-Landi et l’idéologie comme projet social : actualité d’un pense(u)r révolutionnaire», in Cahiers de psychologie politique 20.

D’Urso Andrea, 2013, « Critique du langage, révolution et émancipation », in Penser l’émancipation. Offensives capitalistes et résistances internationales, Paris, La Dispute, 2013.

D’Urso Andrea, 2014, « Bakhtine, Morris, Rossi-Landi et le surréalisme : pour une sémiotique matérialiste-dialectique des valeurs du signe », in Semat. An International Journal, vol. 2, n° 1, p. 195-207.

Gramsci Antonio, 1975, Quaderni del carcere, éd. critique de Valentino Gerratana, 4 vol. , Torino, Einaudi.

Hegel Friedrich, 1931-1932, Jenenser Realphilosophie, in Sämmtliche Werke, XIX et XX, Leipzig, Meiner.

Marx Karl, 1969, Manuscrits de 1844, Paris, Éditions Sociales.

Rossi-Landi Ferruccio, 1967, « Extension de l’homologie entre énoncés et outils », in Actes du Xe Congrès international des linguistes, I, Éditions de l’Académie de la République Socialiste de Roumanie, Bucarest, 1969, p. 503-508 (tr. it. in Rossi-Landi 1994, p. 57-63).

Rossi-Landi Ferruccio, 1968a, « Commodities as messages », in Recherches sur les systèmes signifiants. Symposium de Varsovie 1968, The Hague-Paris, Mouton, 1973, p. 625-631 (tr. it. in Rossi-Landi 1994, p. 110-116).

Rossi-Landi Ferruccio, 1968b,« Capitale e proprietà privata nel linguaggio », in Rossi-Landi 2003, p. 229-258.

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Rossi-LandiFerruccio,1973b, « Sur l’argent linguistique », in Psychanalyse et politique, sous la direction d’Armando Verdiglione, Paris, Le Seuil, 1974, p. 103-127.

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Rossi-Landi Ferruccio, (1968) 2003, Il linguaggio come lavoro e come mercato, nouv. Éd. par A. Ponzio, Milano, Bompiani.

Rossi-Landi Ferruccio, [1978, 1982] 2005, Ideologia,nouv. éd. par A. Ponzio, Roma, Meltemi (tr. angl. Marxism and Ideology, Oxford, Clarendon Press, 1990).

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