N°7 / Musiques et politique Juillet 2005

La transe des fêtes techno, de l’expérience d’un corps collectif à la socialisation

Lionel Pourtau

Résumé

A partir du début des années 1990, une partie des raves parties a basculé, suite à la prohibition de plus en plus forte à l’encontre de ses événements dans l’organisation clandestine, devenant, ce que l’on a appelé, des free parties. Appuyée sur une organisation en groupes communautaires juvéniles, les Sound Systems, la free party va devenir une subculture avec ses codes, ses rites, ses lieux et ses temps. Les technoïdes1, comme nous choisissons de les appeler (comme on a pu dire à d’autres époques punks ou hippies ceux qui se reconnaissaient dans d’autres subcultures, à la base, musicales), fondent leur appartenance à partir de la pratique de free parties. Or une forme de transe permettant l’atteinte d’un état modifié de la conscience est au cœur de ce moment. C’est donc la transformation du sujet à partir de ce moment  et la projection de cette expérience dans ses modalités de socialisation que nous nous proposons  d’étudier ici.

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Il faut partir de l’événement fondateur, rare dans les sociétés occidentales, qu’est l’expérience subjective de la transe. Cet état entraîne la perception de l’appartenance émotionnelle à un corps collectif. Puis cet état émotionnel peut se transcender dans un sentiment d’appartenance plus général, social, au milieu qui a vu naître l’expérience initialement strictement psychologique.

L’expérience de la transe technoïde

La foule est facteur d’émergence et d’amplification de la transe technoïde. « Le fait est que les signes sont de nature à susciter automatiquement le même affect chez celui qui perçoit. Cette compulsion automatique est d’autant plus forte que le nombre de personnes chez lesquelles se remarque simultanément cet affect est plus grand2 ».

Gustave Le Bon3 fut parmi les premiers à avancer l’hypothèse que les foules avaient pour caractère principal la fusion des individus dans un esprit et un sentiment commun. Il rajoutait que selon lui, elle estompait les différences de personnalités et abaissait les facultés intellectuelles.  Disons plutôt que la mise en foule est un moment où les individus ne font pas appel en majeure à ces caractéristiques, elles sont toujours là mais sur un mode mineur. Réunis en foule, les individus réagissent sur un plan mental différent. Des notions intimement liées à l’individualisation comme la pudeur n’ont ainsi plus lieu d’être. Les foules ont une réalité psychologique autonome. Certains mécanismes de césure disparaissent parce que la dimension cumulative de l’émotion mise en commun permet de passer outre et donc de révéler certains types inhabituels  d’organisation mentale.

Pourtant un point crucial qui différencie les teufeurs sur lesquels nous travaillons des foules étudiées par Le Bon est celui de la suggestion de masse. Moscovici se retrouve d’ailleurs avec lui sur ce point4. Les foules sont pour eux sensibles à « l’intoxication verbale » qui engendrerait une ivresse susceptible de les rendre menaçantes. Or ce n’est pas le cas de notre population. Rien n’est moins utilisable, investissable, manipulable que les teufeurs. D’ailleurs, lorsque certains d’entre eux voulurent organiser ces centaines de milliers de personnes en lobby pour lutter contre l’interdiction des free parties5, alors même qu’ils étaient les premiers ciblés, ce fut un fiasco. La foule des teufeurs ne peut avoir qu’une seule motivation, et une seule source de coagulation, la présence en fête techno et la jouissance dans l’immédiateté qui va avec. Toute autre tentative fut jusqu’ici vouée à l’échec. Les individus qui la composent, individuellement désenchantés, ne sont pas ré-enchantés par leur mise en foule. Les modifications d’organisation mentale dont nous parlions plus haut ne sont pas de nature projective ou attentive aux discours.

La foule décharge l’individu de sa solitude. Se perdre dans la foule, c’est « la mort de soi permettant de naître à l’autre6 ».Elle permet l’éveil d ‘émotions jubilatoires.

« (…) Un individu isolé, au sein d’une foule, subit, sous l’influence de celle-ci, une modification de son activité physique, à un niveau souvent profond. Son affectivité est extraordinairement exaltée, son rendement intellectuel est notablement limité, les deux processus étant manifestement orientés vers une assimilation aux autres individus de la foule ; résultat qui ne peut être obtenu que par la levée des inhibitions pulsionnelles propres à chaque individu isolé, et par le renoncement à une réalisation de ses tendances, qui lui est particulière7 ». Ce sont les deux axiomes fondamentaux de la psychologie des foules selon Freud : exaltation des affects et inhibition de la pensée individuelle.

La foule donne à chacun la toute puissance du tout. L’émotion de masse est décuplée par le fait que la foule ne met pas à distance la pulsion par la représentation. Mais pour cela, elle ne doit pas être hiérarchisée. La foule apparaît justement au moment où la masse veut rompre la hiérarchie8 La représentation est impossible à la foule puisque cela induit une capacité réflexive propre à la conscience. C’est peut-être pour cela que la transe technoïde est encore plus intense que d’autres phénomènes proches que le XXe siècle a pu connaître : l’idolâtrie, politique ou musicale. La transe technoïde n’est presque pas affaiblie par l’échange inégalitaire avec l’élément particulier qu’est un orateur, un chanteur ou un groupe mis en scène, mis sur scène. Dans la free party, bien souvent le musicien est caché. Le discours dominant contre la starification des musiciens, le fait que plus d’une dizaine de DJ vont se succéder durant la session musicale, tout cela affaiblit l’idolâtrie ou le fanatisme, la focalisation de la source de l’affect sur une personne.  

Cette musique particulière est potentialisée, comme d’autres, par la nature collective de son audition. C’est l’effet concert. L’émotion esthétique collective dépasse en intensité l’émotion esthétique individuelle. Ce qui fait dire à Maffesoli, « Si j’ai parlé du caractère divin de l’œuvre artistique, c’est parce que, en elle la transcendance fait irruption. (…) Mais il s’agit ici d’une transcendance immanente puisque les émotions suscitées sont réellement ou potentiellement partagées avec d’autres, elles créent une communauté, fût-elle une communauté invisible9 ». Mais ici, la communauté va devenir visible, fut-ce de façon intermittente, lors de la fête.

Création du fantasme d’un corps collectif virtuel

Au moment de la danse, du temps passé sur le dance floor, les teufeurs sont dans une autre quête que la parole. Cela passe par une communion en groupe plus que par l’instauration d’un lien aux individus. Cette dernière se vit dans des espaces différents qui jouxtent l’espace de danse ou à des moments différents, comme l’after. L’after en free party est un moment, le matin et parfois l’après-midi, qui suit la nuit de danse, où la musique est souvent moins forte, moins rapide et où on consacre du temps à voir ses amis et à bavarder. Nous serons d’accord avec Schott-Billman qui qualifie la danse du raveur (elle ne fait pas la différence entre rave et free party) de postmoderne en ce sens qu’elle n’est pas soumise à la narration comme la danse classique ni à la psychologie comme la danse contemporaine. Cette forme de danse populaire ne sert pas une expression dramatique10.

« La recherche effrénée de ce que chaque jeune est socialement s’accompagne d’une recherche effrénée de ce qu’il est physiquement11» Si recherche il y a, c’est une simple quête du corps imaginé comme étant « primitif », celui, rêvé, d’avant la civilisation asséchante, celui des pulsions d’infini. La transe donne accès à cet autre rapport au corps et plus simplement à cet autre corps. Les danses populaires actuelles ne sont pas centrées sur l’individu, sur le danseur, pas sur le public, pas sur les spectateurs. La danse en fête techno vise à la formation d’un corps collectif. Les danseurs ont la tendance naturelle de reproduire les gestes des autres pour être semblables. La danse mimétique participe à un processus de désindividualisation : « Le danseur qui répète l’autre en l’imitant se décentre de lui-même, s’allège de soi12 ».

En fait sur le dance floor, la communauté des danseurs en transe a créé une enveloppe psychique commune, un cocon dans lequel le rapport à soi, aux autres, à l’environnement a été bousculé. C’est cette construction psychique qui permet l’atteinte de l’état modifié de la conscience (ou EMC) propre à la fête techno. La notion d’enveloppe sonore telle qu’elle a été développée par Lecourt13 nous permet d’avancer dans cette direction. Elle pose, autour de la question de l’absence de limites les caractéristiques suivantes dans la problématique du sonore :

  • Absence de limites dans le temps, la perception sonore ne s’arrête jamais.

  • Absence de concrétude, le son est insaisissable, « seule la source sonore peut être repérée, modulée, voire fabriquée »

  • Simultanéité omniprésente

Le bain sonore, notion déjà proposée par Anzieu14, met plus particulièrement  l’accent sur un rapport de surface à volume, l’expérience d’apesanteur (d’être porté) et la fonction d’environnement. C’est une expérience fusionnelle de toute-puissance, « qualités sonores relationnelles qui touchent, caressent, enveloppent, protègent des intrusions, recueillent les excrétions, expulsions sonores, formation groupale produite en barrière protectrice et en réceptacle de sons, véritable matrice acoustique15 ». L’auteur observe tout particulièrement l’importance du bain sonore dans le vécu musical contemporain : « J’entends par-là les musiques répétitives, planantes, continues, liant sonore difficilement réalisable avec les instruments classiques […] L’intensité sonore et la rigueur de la répétition dans les musiques rock constituent une autre forme, plus sthénique, cette même recherche de suture16».

Remarquons que le groupe de la transe offre une dissolution du sujet non angoissante puisque l’affaiblissement de l’enveloppe individuelle est compensé par l’enveloppe collective. L’autisme du sujet, avec ce qu’il pouvait avoir d’effrayant de solitude devient l’autisme du groupe de transe avec ce qu’il peut avoir de sensation de fusion communautaire.

Seca remarque que la recherche d’un autre état mental, ritualisé, et le contexte de ce qu’il appelle une fusion collective expliquent l’avènement des concerts, « fondement existentiel » des groupes17. L’extase originelle, composition d’une altération du psychisme par source endogène (la drogue) et exogène (l’environnement de la fête techno), va vouloir être reproduite. Ce sera toujours un échec partiel. Les premières fois, que ce soit pour les EMC, les expériences esthétiques ou même les simples prises de drogue ne sont pas reproductibles à l’identique. Mais le sujet va chercher à reproduire l’ensemble des circonstances qui l’ont causé. Ce qui va entraîner sa socialisation au sein de la communauté technoïde, environnement le plus proche de celui de son expérience initiale. Ce qui explique la rupture rapide de certains avec la société globale et leur mode de vie passé. Vivre avec ceux qui ont vécu cette expérience, entouré de la même musique permet de déclencher un effet Pavlov qui sans être identique à l’effet premier, s’en rapproche.

La communauté

Trois facteurs principaux interviennent dans la création d’un effet de transe. Deux sont nécessaires, la musique et la mise en foule du sujet. Un autre est contingent mais sa présence est très fréquente, surtout pour atteindre l’état de transe lorsqu’on a peu d’expérience, il s’agit du recours à la prise d’une substance psychoactive. La plus usitée dans le milieu technoïde est l’ecstasy. Dans l’origine de l’émotion, on notera une projection et une diffraction de la source du plaisir. Le bien-être ressenti est sans commune mesure avec ce qu’a pu jusqu’ici ressentir le participant. La fête techno potentialise l’effet des drogues qui, elles-mêmes, entraînent une saturation des capteurs dopaminergiques. Or ce sentiment extra-ordinaire, défiant tout ce que le psychisme a pu connaître jusqu’ici est projeté vers l’extérieur, par une sorte de mécanisme de projection paranoïaque mais là, positif (alors qu’habituellement la projection paranoïaque ne fonctionne que sur des émotions négatives). On cherche à l’extérieur de soi la source de ce bien-être. Et il n’y a personne pour le focaliser, si ce n’est l’ambiance, la musique qui n’a pas d’origine précise. Le « ils me menacent » classique du paranoïaque devient un « ils me veulent du bien ». Les effets entactogènes et empathogènes du MDMA (une des substances actives dans l’ecstasy) doivent apporter un support émotionnel à ce mécanisme psychique. Rappelons que pour les interprétations classiques de la psychanalyse que nous suivons, la paranoïa est construite sur une erreur de focalisation. Le « je ne supporte pas ou vis mal mon insertion dans le groupe » est remplacé par « ils ne me supportent ou vivent mal mon insertion dans le groupe ». C’est cette même inversion du rapport mais cette fois sous une forme bienveillante que nous percevons dans l’expérience de la transe.

Donc la jouissance engendrée par le dispositif de la fête techno est « effractive » en ce sens qu’elle n’a rien à voir avec les cognitions précédentes sources de plaisir. Il n’y a initialement pas de point de comparaison avec d’autres traces mnémoniques. Les mécanismes précédents, classiques du « suscitement » du plaisir (comportement biologique ou social adéquat sanctionné par une sensation agréable) sont violés pour aboutir au plaisir ici maximisé. Non seulement ce dernier n’a aucun socle social historique mais il est aussi parmi les plus forts que le sujet a pu jusqu’ici ressentir. D’où la projection paranoïaque « positive » (« Tout le monde me veut du bien »), rationalisation ad hoc d’une dissonance cognitive. Mais la projection, peut-être à cause de la saturation sensitive, de l’absence de personnes susceptibles d’incarner la jouissance, ne peut se fixer.  Elle est donc diffractée sur l’ensemble de l’environnement, la fête techno. Et fonde ainsi l’illusion groupale. La projection permet de donner une origine externe au choc, au traumatisme, fut-il positif. Et cette mise à distance favorise sa digestion. La source du plaisir devient l’environnement social, ce qui permet au psychisme humain de mieux l’accepter.

Peu à peu l’inconscient  devient capable d’intégrer l’origine psychotrope de la jouissance. Donc, il ne projette plus sa paranoïa positive sur la fête techno. Il trouve que cela devient moins bien et qu’avant, c’était mieux. En fait, il interprète sa capacité à mémoriser, à gérer et donc à désenchanter l’excitation dopaminergique comme une baisse d’intérêt pour l’environnement « fête techno ». Sa capacité à projeter diminue en même temps qu’il développe une tolérance au produit. Cependant il est légitime de penser que la moindre saturation de type physiologique est compensée par une capacité à gérer et à jouer avec les flux de montée et de descente pour amener à des plaisirs plus sophistiqués. Au-delà de la jouissance initiale, toujours particulière et jamais retrouvée, les hypothèses freudiennes nous apportent des éléments sur les plaisirs secondaires. « Secondaires » ne signifiant pas ici moins importantes ou moins fortes mais arrivant dans un deuxième temps. Le principe de réalité modifie le principe de plaisir. Pour Freud, le fonctionnement psychique est dirigé contre les excitations internes porteuses de douleurs. Un traumatisme externe suffisamment fort transpercera le pare excitation pour employer le terme freudien. L’organisme se mobilisera pour maîtriser « l’invasion ». Cette mobilisation des énergies se fait au détriment du bon fonctionnement des autres systèmes psychiques, en particulier ceux qui régulent les excitations internes18. Nous émettons l’hypothèse que l’espace-temps contrôlé de la fête techno, l’émergence des excitations internes n’est pas forcément douloureuse. Nous qualifions d’externes, les excitations provenant des informations extérieures obtenues par les sens, en les opposant aux excitations internes, c’est à dire produite par les effets internes du psychotrope). Sur une ligne nous semble-t-il assez proche, un auteur comme Moreau propose l’explication du phénomène par un comportement traumatophile19 lié à l’usage de drogues, tentative de maîtrise de l’excitation liée au produit.

Le principe de plaisir compose fort peu avec le principe de réalité. Ce dernier impose que la satisfaction soit différée : travailler dur et obtenir la récompense seulement au bout d’un certain laps de temps. Or rien de tel ici, la pratique de la fête techno a ouvert une brèche dans la mécanique, le parcours censé amené au plaisir. Pourtant la transe est instable. Notons que les sociétés traditionnelles la limitaient dans la durée et dans la fréquence. Le comportement moderne de nos sociétés est de consommation jusqu’à anéantissement, pas d’entretien20. Avec le temps, la trop grande fréquence de l’expérience d’altérité permise par la fête techno, dont le premier point d’orgue était la transe, engendre une homogénéisation des deux états et donc la perte du sentiment de spécificité forte. On s’en détache ou on se tourne vers les autres différences ajoutées de la fête techno. C’est là où la free party, forme clandestine et/ou autogérée de la fête techno marque sa différence. La rave ne cherche pas à construire un modèle social différent de celui de la Société globale, elle n’est que la forme particulière du lieu d’expression de la musique techno. La free party a développé tout un corpus de valeurs et de discours d’opposition à la commercialisation, de gratuité, appuyé sur une pratique de l’économie du don, de réorganisation du lien entre techniciens, musiciens, logisticiens, basés sur l’égalité et l’organisation en communauté. Elle permet donc, en particulier pour des jeunes, de construire une subculture dense, d’opposition et de différenciation   

Conclusion

L’admiration pour la fête techno et la volonté d’en accroître la fréquence entraînent le regroupement en Sound system et la modification de son mode de vie afin de le rendre compatible avec les pratiques technoïdes : Difficulté d’avoir une activité régulière et demandant concentration chaque lundi matin, développement de compétences techniques et artistiques souvent assez éloignées de celles proposées par les cursus étudiants. D’où les interruptions fréquentes du cursus étudiant pour une réorientation vers des formations plus pratiques et directement utilisables dans la vie de technoïdes.

Notons ici que ce genre de mode de vie engendre des incompatibilités avec la société globale. D’où la superposition de la durée de vie de technoïde avec cet espace de vie caractéristique des sociétés occidentales qu’est la jeunesse (18-30 ans) où la société tolère que le jeune n’assume pas ses fonctions de production (déséquilibre économique compensé par les parents ou l’État) ou de reproduction (constitution en couple à vue procréatrice).

Ce que nous avons essayé de montrer ici est que nous sommes devant un cas de passage d’un effet psychique à l’organisation d’une entité sociale. Et la jeunesse des deux (sujet et mouvement) est un moment favorable à ce type de développement puisque les systèmes normatifs des deux sont encore discutés. Répétons que l’expérience psychique de la transe n’est qu’une des deux entrées que nous avons clairement identifiées. La seconde est l’entreprise free party qui remplace ou complète l’entrée par la transe. L’autre voie trouvée pendant la transe peut générer le besoin et la volonté de fixer par la musique son vécu sensitivo-émotionnel et donc d’en devenir une source émettrice. Ainsi naissent les Sound Systems technoïdes.

1  Sur l’organisation sociale des Sound Systems technoïdes, on pourra se rapporter à Pourtau L., « Les Sound Systems techno, un exemple de vie communautaire », in Mabillon-Bonfils B. (Dir.), La fête techno, Autrement, 2004

2  Freud S., « Psychologie des foules et analyse du Moi », in Essais de psychanalyse, Payot, 2001, p159

3  Le Bon G., Psychologie des foules, PUF, 1981

4  Moscovici S., L’âge des foules, Fayard, 1981

5 [Article 21 de la loi dite « Loi de sécurité quotidienne » de 2001.

6  Maffesoli M., La violence totalitaire, DDB,1979

7  Freud S., « Psychologie des foules et analyse du Moi », in Essais de psychanalyse, Payot, p163

8  Mucchi-Faina A., L’abbraccio della folla, Cento anni di psicologia collettiva, Bologna, Il Mulino, 1983, p17, cité par Seca J.-M., Les musiciens underground, PUF, 2001, p33

9  Maffesoli M., Au creux des apparences, LdP, 1990, p 278

10  Schott-Bilman F., Le besoin de danser, Odile Jacob, 2001, autour de la page 160

11  Moreau C., La jeunesse à travers ses raves, Thèse de sociologie, Université Rennes 2, 2002, p225

12  Schott-Bilman F., Le besoin de danser, Odile Jacob, 2001, p16

13  Lecourt E., « L’enveloppe musicale » in Anzieu D. et al., Les enveloppes psychiques, Dunod, 2000, p223

14  Anzieu D., « L’enveloppe sonore du Soi », in Anzieu D., Le Moi-peau, Dunod, 1995, p183-198

15  Lecourt E., Op.cit., p225

16  Lecourt E., Op.cit., p239

17  Seca J.-M., Op.cit., p6

18  Freud S., « Au-delà du principe de plaisir … », Op.cit.

19  Moreau C., Op.cit., p382

20  Arendt H., Condition de l’homme moderne, Pocket, 1994

Anzieu Didier, Le Moi-peau, Dunod, 1995

Arendt Hannah, La condition de l’homme moderne, Pocket, 1995

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Pourtau Lionel, « Les Sound Systems techno, un exemple de vie communautaire », in MABILON-BONFILS Béatrice (Dir.), La fête techno, Autrement, 2004

Racine Etienne, Le phénomène techno, Imago, 2002

Schott-Bilman Françoise, Le besoin de danser, Odile Jacob, 2000

Seca Jean-Marie, Les musiciens underground, Puf, 2001

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