La sortie de ce numéro est marquée par des tristes événements : La disparition (le 18 novembre) de notre cher ami, collègue et maître, Benjamin Matalon, puis celles de S. Moscovici et J.P. Deconchy. Elle nous submerge dans une réflexion mélancolique du passage inévitable de la vie a la mort et sur l’ordre naturel de choses. L’absurdité de cet ordre nous révolte d’autant qu’est la mesure fatale de l’humain.
Notre vécu auprès de Benjamin Matalon confirme la formule latine : Amicus optima vitæ possessio « Un ami est le plus grand trésor de la vie. »
De Benjamin Matalon nous garderons le souvenir d’un homme intelligent dont le regard colportait l’intelligence la sagesse et la gentillesse. Un homme d’une modération à toute épreuve.
Un scientifique pétrie de raison et de logique, et un cœur battant et sensible. Capable aussi d‘aimer la science-fiction, les polars et les traités de logique. Un libre penseur a-dogmatique.
Il a participé à la fondation de l’association de psychologie politique et a cette revue avec enthousiasme et générosité. Il était un ami humain et généreux.
A quelques jours prés deux autres collèges ont disparus ; Serge Moscovici et Jean Pierre Deconchy.
Des notes nécrologiques seront publiées dans ce n° et le suivant.
Nous disons adieu à ces trois amis et collègues.