Un titre aguicheur, mais un contenu superficiellement journalistique.
Le concept de République n’est défini nulle part. De quelle République se réclame l’auteur ? Ainsi, le catalogue de once chapitre défilent sans le fil conducteur qui est supposé être la République . L’appui d’un appareil théorique est inconsistant. Étonnant dans la plume d’un chercheur chevronné. Voilà le travestissement d’un universitaire CNRS en chroniqueur journalistique. Symptôme de la décrépitude de la pensée politique ? L’écriture est rapide, la lecture aussi. Certains thèmes ont bien traites comment le retour du religieux. Or, sans éviter les sujets qui fâchent, l’auteur ne fait que les effleurer. Rien de nouveau au front des idées. Pourtant ici et là les arguments et les question sont pertinentes, les citations utiles. Bref, si l’ouvrage risque d’être décevant pour ceux qui cherchent un sens et une orientation politique sur la République, ne trouverons qu’un tourbillon de mots, mais pour ceux qui se contentent d’une réflexion de circonstance, le texte est toute à fait valable.