N°29 / La technique Juillet 2016

La technique : une source de perversion et d’aliénation idéologique

Alexandre Dorna

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« Les inventions techniques ne sont jamais seulement des inventions techniques »
Günther Anders

Dans ce texte, nous nous proposons de questionner la prédominance de la technologie actuelle et les contrecoups du monde de la technique sans que l’on voie clairement quelle peuvent en être les conséquences ultimes. Ces notes expriment enfin l’énorme ambigüité inquiétante et l’épais brouillard entourant les idéaux modernes et l’avenir de l’humain. Les travaux de Charles Snow ont montré la séparation entre la littérature et la science. Ces deux cultures s’éloignent de plus en plus sans se parler. Pour remédier à cette situation, la culture doit prendre conscience de la réalité humaine qui réside dans la réalité technique. Car la technique n’est pas auto-réalisatrice, mais le fruit de l’Humanité depuis le premier Silex jusqu’aux ordinateurs. Il faut réconcilie culture et technique en s'opposant au « facile humanisme » technophobe au profit de ce que l'on peut nommer un « humanisme difficile » selon la heureuse formule de J.-H. Barthélémy

Pour G. Simondon, philosophe contemporain, cette prise de conscience ne pourra se concrétiser qu’avec l’aide d’une médiation, notamment philosophique, qui jouera son rôle d’intégrateur et de réparateur de la rupture entre la Culture et la Technique.

Car nous sommes à un moment de recomposition accélérée de la société mondiale. La recherche des moyens de maîtriser la nature a développé une transformation visible des mentalités et a généré une nouvelle couche professionnelle, la technocratie, dont les réseaux, sous leur forme actuelle, alimentent le « ver dans le fruit ». Un bilan des effets de la technique sur l’avenir d’une conception équilibrée de la relation de l’homme avec la nature semble nécessaire. Les universités, jadis centres de la connaissance, se mutent en « fabriques de métiers » ou en « lycées techniques » dans lesquels la « déconstruction » de la culture générale est source d’une hyperspécialisation productiviste et sans racines.

Le monde de la technique, au sens instrumental du terme, ne regarde nullement la nature à la manière des anciens ; c’est-à-dire non comme un cosmos harmonieux et une source imitable de sagesse, mais comme un univers infini et chaotique, désormais désenchanté et sans signification particulière. D’où le besoin pour l’homme moderne de se construire une autre théorie, rationnelle cette fois-ci, afin d’introduire des moyens pour la mise en œuvre d’une connaissance objective, dont l’objet est de dominer la nature. Pour cela il faut diviser la réalité, celle que les hommes ont construite dans le temps : d’un côté le visible (la matière brute) et de l’autre l’invisible (la matière imaginaire). C’est là que la science moderne, ensemble des outils, joue un rôle de découverte des lois et d’élaboration des principes sur la base de l’observation des relations entre les « effets et les causes ». Le mot d’ordre de la technologie est de prendre la nature et de la transformer sans prétendre la comprendre, au sens métaphysique du terme. Depuis le temps modernes la psychologie reste ce monde invisible qui est la partie immergée de la rationalité,

Du Moyen Age à la modernité

Certes, l’impact des techniques et ses effets sur l’homme et son environnement n’est pas nouveau, il vient de loin, puisqu’il accompagne l’évolution de l’humanité à ses sources. L’époque des débuts de l’emprise du facteur technique s’est faite progressivement et s’est cristallisée dans la charnière de la fin du Moyen Age et le commencement des temps modernes. C’est le moment où convergent la formation des État-Nations en Europe, l’essor du capitalisme économique, l’émergence des sciences naturelles et l’introduction de la méthode expérimentale. Certains voient là la première mondialisation (globalisation) et la généralisation des formes standardisées de développement. Le succès de la technique explose avec la révolution industrielle poussée par la philosophie des Lumières et le projet universel de perfectionnement de l’homme et de la société qui donne à la science la priorité.

Après des années d’expansion sans limites, le processus de modernisation semble épuisé. L’homme contemporain a le sentiment de naviguer à vue avec la forte impression d’une puissance qui tourne à vide. La crise économique, devenue chronique et mondialisée, n’est que la partie visible d’un changement d’ère qui est en marche : l’empire de la technoscience. Dont l’ambigüité fébrile et tâtonnante est le signe d’une agitation de l’esprit, aussi dense que lorsque la physique de Copernic et de Newton a marqué la rupture avec l’image du cosmos harmonieux de l’Antiquité. L’avènement d’un nouveau monde au sens figuré et réel du terme : l’univers est infini et l’homme se doit s’inventer. D’où les clivages idéologiques, les enjeux économiques et les stratégies mondiales pour le contrôle de la mutation. Et, là, la technologie joue un rôle dominant (défini par les élites gouvernantes) pour le meilleur et pour le pire. La technique se présente comme le pivot et le levier de la connaissance humaine, d’autant qu’elle ne se pose plus de questions contemplatives, mais seulement celles qui contribuent avec pragmatisme à résoudre des problèmes concrets. Mais le sens de l’humain risque de se perdre.

Une histoire de la raison s’impose

Si, pour Aristote, penseur encyclopédique, la technique n’est qu’un ensemble de règles qui, en tant que moyens, se déploient en vue d'une finalité transcendante et réfléchie. Ainsi, la technique est un tout composé des moyens, voire une boîte à outils, afin d’agir pragmatiquement sur le monde. Les temps modernes vont accélérer cette forme d’envisager la nature, au point quela raison technique deviendra le mode presque unique et dominant de se représenter la réalité des choses. Et, par ricochet, l'homme commence à se penser lui-même en termes techniques pour devenir un objet observable et maitrisable, mécaniquement décomposable. La technique raisonne en termes pratiques, « ça marche ou ça ne marche pas », sans s’interroger sur les questions premières ni les conséquences ultimes de son action. En bref, la technique est tributaire de sa simple fonction de « moyen » d’action sous l’impératif … « pourvu que cela marche » !

Le rationalisme et l’empirisme, philosophies des Lumières, accompagnent l’installation de la démarche « hypothético-déductive » dans la conception de la science et la société moderne, où l’analyse logique mène à la vérification via l’expérimentation et la logique mathématique. C’est ainsi que ces théories se sont progressivement réclamées d’un système de connaissances cumulatives, cohérentes et systématiques. Leurs découvertes seront à l’origine de l’essor de l’ère industrielle, ainsi que de l’invention des nouvelles techniques et des machines de plus en plus performantes, qui faciliteront le passage du travail artisanal à l’organisation scientifique de la production. Une certaine idée matérielle du progrès encourage le pragmatisme au détriment de la sagesse et de la réflexion. L’élan technique entraîne ainsi l’ensemble de l’activité humaine. Les sciences ne sont pas exclues de la fascination idéologique de la technique.

La mutation de la technique en idéologie

L’idéologie est, en dernière analyse, une pensée tautologique imperméable à toute critique. C’est un credo pratique, de manière plus sophistiqué, c’est un système logique autoréférentiel, une représentation discursive où la fonction l'emporte sur la fonction méditative. Un système dont l’activité est de donner des directives d’action y compris à la technique elle-même. D’où une certaine assurance qui rend les idéologies à la fois efficaces et rigides, au sens d’une mentalité dure et démunie d’une imagination critique, de plus par une pratique à caractère irrécusable, et infalsifiable. En reprenant un raisonnement presque ironique de H. Arendt : « L'idéologiese définit comme un mode de manipulation de la pensée ... au point de réduire celle-ci à la logique d’une seule idée ». Belle et malicieuse tautologie ou presque.

Une autre formule, qui peut faire grincer les dents des scientistes, rappelle que : « L’idéologie est une offre intellectuelle répondant à une demande affective » (Monerot 1946). Pour y voir un peu plus clair, quelques questions peuvent nous aider à mieux saisir l’enjeu et à faire le tri de l’idéologique :

a) Quels sont les comportements que justifient une idéologie dans un certain contexte ?
b) Quelles exigences affectives satisfait-elle ?
c) Que masque-t-elle à un moment donné ?
d) Comment les faits historiques se (re)trouvent-ils transférés ?

e) Quel est le cadre psychologique à l'intérieur duquel l’idéologie se situe et s’exprime ?

Sans doute le mot idéologie ne suffit pas pour désigner correctement une réalité. L’idéologie n’est qu’une partie de la chose, qu’on en peut isoler analytiquement. Dans le mode de pensée vulgaire, l’idéologie n’est que la justification d’un comportement, un mode de pensée suscité par la conduite et l’action pour assurer leur efficace. Dans le scientisme il y a sans doute davantage comme dirait Monerot à propos du marxisme : « une tentative d’unification du système affectivité-activité obtenue au moyen d’une domestication et d’un dressage de l’intellect ».

Les cadres critiques de l’idéologie technicienne

Au XXe siècle, les conséquences des inventions technologiques provoquent un grand sursaut de critiques à la fois philosophiques et politiques. Diverses voix se font entendre avec insistance. Impossible de reproduire ici l’ensemble des arguments et des approches critiques. Une place très importante est occupée par la critique profonde de Heidegger au monde de la technique.

Un raisonnement critique célèbre d’Heidegger est le suivant :

« La science ne pense pas : cette proposition choque notre conception habituelle de la science. Laissons-lui son caractère choquant, alors même qu'une autre la suit, à savoir que, comme toute action ou abstention de l'homme, la science ne peut rien sans la pensée. Seulement, la relation de la science à la pensée n'est authentique et féconde que lorsque l'abîme qui sépare les sciences et la pensée est devenu visible et lorsqu'il apparaît qu'on ne peut jeter sur lui aucun pont. Il n'y a pas de pont qui conduise des sciences vers la pensée, il n'y a que le saut. »

Cette réflexion de Heidegger a fait couler beaucoup d’encre, et ce en dépit du caractère inexcusable de ses prises de positions politiques et de son adhésion controversée au nazisme. La question de « l’être » est la clef de sa critique sans merci de la métaphysique subjective et rationaliste de Descartes, aussi celle de l’empirisme de Locke. Cela représente un tournant, dont plusieurs universitaires d’inspirations diverses sont les témoins avisés : Levinas et Arendt, Derrida et Foucault ont puisé leur inspiration critique dans la philosophie heideggérienne en montrant à la fois l’implication du système capitaliste, et la domination hégémonique de la technocratie.

Il faut aussi nommer ici les représentants de l’école de Francfort (Horkheimer, Adorno, Fromm, Marcuse, Habermas) lesquels ont développé une critique d’inspiration marxiste (philosophique, psychologique, politique et éthique) à la dérive instrumentale que représente la « raison technique ». Hans Habermas rappelle que la rationalité instrumentale met en rapport deux sortes de sous-systèmes : le marché et la gestion technocratique. Ce mouvement intellectuel se structure en pleine crise idéologique et au moment de l’ascension du fascisme en Europe. Même si la diversité de ces penseurs empêche de généraliser leurs propos, il n’y a pas doute que la critique de la raison instrumentale est une des clefs de leur interprétation de la société de leur époque. Elle fait des êtres humains des instruments, des moyens, au lieu de les signifier comme des fins. C’est la transformation des sentiments en procédés en vue d’une fin purement utilitaire.

D’autres penseurs, tels que Jacques Ellul ou Ivan Illich n’ont pas cessé de contester l’esprit technique et ses avatars modernes. Il faut aussi rappeler le cas tout particulier de Günther Anders.

Jacques Ellul, très tôt, parle de l’enjeu du siècle et conteste « le système technicien » et ses anomalies sans jamais mâcher ses mots. Il écrit : « (…) l’informatique est entrée dans ce système, en a adopté tous les caractères et n’a fait qu’en renforcer la puissance et l’incohérence des effets. Actuellement, j’estime que la partie est perdue (…) Une fois de plus, la « force des choses » l’a emporté sur la libre décision de l’homme. »

Ainsi, quatre grands postulats ponctuent ses analyses :

  • Tout progrès technique se paie, par la pollution, le stress social et individuel, la destruction, la surconsommation, etc. ;

  • Le progrès technique soulève des problèmes plus difficiles qu’il n’en résout effectivement ;

  • Les effets positifs sont inséparables des effets néfastes ;

  • Les effets imprévisibles deviennent toujours plus sérieux.

La réflexion d’Illich est probablement proche et différente : une vision pamphlétaire et une critique radicale de la notion de besoin de la société industrielle. Sa position reste inclassable. Il écrit : « Lorsqu'une activité outillée dépasse un seuil défini par l'échelle ad hoc, elle se retourne d'abord contre sa fin, puis menace de destruction le corps social tout entier ». Pour lui, la technique fait partie de ces monopoles victorieux contre-productifs dont la prolifération empêche de penser à d’autres moyens, comme par exemple la décroissance.

Aussi lorsque il fait la critique de l'outil dans la critique de la société industrielle car il décrit le mode de fonctionnement des moyens techniques et institutions. Un outil peut être considéré comme ce qui est mis au service d'une intentionnalité ou comme un moyen pour une fin. Exemples : l'école ou la médecine en tant qu'institutions. Illich insiste sur la valeur aliénante de ces outils.

De Gunther Anders, on connait peu des choses, sauf la surprenante critique de l’obsolescence de la modernité technique, notamment de l'industrie nucléaire et les défis techniques et éthiques contemporains. Il étudie en Allemagne sous la direction d’Heidegger, mais ne deviendra pas son disciple et épouse Hannah Arendt de qui il divorce quelques années après. Exilé aux États-Unis, pour lui, la technique se fait sujet et se confond avec l’Histoire au point de faire que les individus vivent entourés de techniques et d’appareils divers dont ils ne peuvent plus se passer. La mutation s’est faite en moins d’un siècle et si progressivement, qu’elle est ignorée des individus. Il écrit dans son livre l’Obsolescence de l’homme :« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit decréer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes ».

Il serait injuste d’omettre l’influence de l’œuvre riche et lucide de Max Weber qui démontre comment la technique est une logique de fuite en avant. D’après lui : « La technologie a désenchanté le monde » etson approche éclaire la manière dont la spécialisation propre aux sciences et à la technique, nous conduits à un monde sans savoir unifié et à une perte de sens. » les contradictions sont « pétri », notamment de la tension chez Weber entre un projet scientifique « objectiviste » et une puissante affirmation de sa propre subjectivité et de ses « valeurs ».

La fascination moderne de la technique

La technique est aussi devenue pour certains une forme esthétique d’identification. Il existe entre certaines personnes (connues sous le nom de « geeks ») un lien de fascination pour les nouvelles technologies, la science-fiction technologique, les mondes virtuels de l'électronique, la fiction métaphysique sur les mondes possibles et un retour aux choses en tant que telles. C'est la recherche de l’émergence de nouveautés radicales insoupçonnées.

La technique remporte pour eux des succès extraordinaires, que révèle un système de valeurs propres à la technologie. Sommes-nous devant une simple mode, ou un sentiment plus profond et une problématique à venir ? Difficile à dire, mais là se situe la présence morale de l’idéologie technique, également abordée d’une manière subtile et pertinente dans une série de la TV suédoise : « Real Humans », où une nouvelle forme de robot humain (les hubots) relance le fond de la question du post et du trans-humanisme. L’humanisation des robots incarne une certaine perte de l’humain et un problème éthique qui, sans généraliser, est révélateur des conséquences ultimes de l’hyper-technologie où les valeurs sont floues et les limites imprécises. La science et la technique sont des révélateurs des modes de vie hors de l’existence humaine. Le robots de la science-fiction posent la question des sentiments et même de l’amour entre l’humain et la machine. En suivant Ellul on peut dire que la machine a créé un milieu inhumain, concentration des grandes villes, manque d’espace, usines déshumanisées, travail des femmes, éloignement de la nature. La vie n’a plus de sens. Il est vain de vitupérer contre le capitalisme : ce n’est pas lui qui crée ce monde, c’est la machine. La technique va encore plus loin, elle intègre la machine à la société, la rend sociable.

Les problèmes posés ne sont pas simplement techniques, mais touchent une dimension morale. : Les machines pourront-elles rêver de morale ? Les robots seront-ils capables des raisonnements éthiques ? Aujourd’hui, les États-Unis interdisent au robot de tuer et des systèmes semi-autonomes identifient et frappent des cibles qui sont sélectionnées par un opérateur humain. Mais la question se posera, tôt ou tard, car les techniciens militaires travaillent à construire des robots qui décident seuls, sans intervention humaine, et qui seraient fabriqués pour tuer.

Dans un tout autre ordre de choses : une enquête récente (Le Nouvel Observateur du 10 avril 2014) révèle les pensées des oligarques qui veulent un monde et une nouvelle civilisation à leur image : riche, technologique et hyper-libéral : des villes flottantes modulaires, où on ne paierait pas d'impôts, où on réglerait ses factures en » bit coins », où on ne consommerait que de l'énergie verte, où on serait livré par drone et où on ne dépendrait d'aucun gouvernement souverain.

Que peut-on conclure ?

La technique, poussée sans cesse par un élan d’innovation, conduit à la rupture des liens entre le passé et le présent tout en obscurcissant l’avenir. La volonté de tout maîtriser par la raison et de répondre à tout sous une forme comptable se désolidarise de la sagesse et de la spiritualité. Ainsi, le rapport utilitaire de domination se révèle-t-il dénué de toute signification humaine, au bénéfice de l’absurde, de l’oubli et de l’irrémédiable obsolescence de l’homme.

Quel serait l’effort pour désarmer l’idéologie et maîtriser la technique ?

Nombreux, et de plus en plus, sont les penseurs qui réfèrent à l’effondrement de notre civilisation, occidentale et moderne, comme le produit d’une nouvelle rupture épistémologique

Une attitude envisageable serait de revenir sur une appréhension holiste articulée de la réalité ouverte. Une telle attitude est évidemment une invitation a (ré)fonder l’enchantement critique du monde. Pour fermer cet réflexion, rappelons un commentaire de R. Guenon : « Au fond, la croyance au progrès indéfini n’est que la plus naïve et la plus grossière de toutes les formes de l’optimisme » 

Gunther Anders : L'Obsolescence de l'homme, t. 1. Éditions Ivrea, Paris, 2002.

Gunther Anders L'Obsolescence de l'homme, t. 2 : Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle. Éditions Fario, Paris, mars 2011

J.-H. Barthélémy : Simodon. Belles Lettres Paris.2014

Heidegger « Que veut dire penser ? », TEL Gallimard, Pages 157 - 158

Jacques Ellul : La Technique : L’Enjeu du siècle, Paris, Armand Colin, 1954

Ivan Illich : Libérer l'avenir. Paris, Seuil, 1971.

J.Monerot : Les faits sociaux ne sont pas des choses, Gallimard – 1946

Ch. Snow : The Two Cultures and the Scientific Revolution, 1959

Simodon G : Du mode d'existence des objets techniques, Paris, Flammarion, 2012.

Simondon, par Jean-Hugues Barthélémy, Paris, Les Belles Lettres, 2014

Max Weber et, Isabelle Kalinowski, La science, profession et vocation. Éditions Agone, 2005

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