N°29 / La technique Juillet 2016

Compte-rendu

Olvida tu edad - Colección : Actual 2015 - Ramon Bayés

Alexandre Dorna

Résumé

Mots-clés

Aucun mot-clé n'a été défini.

Plan de l'article

Télécharger l'article

Ce sont les brèves réflexions sur le vieillissement que Ramon Bayes, Professeur émérite de psychologie de l’université de Barcelona, nous écrit sur ce que signifie un bon vieillir et la fin du voyage. A 85 ans nous offre une leçon de vie avec lucidité et délicatesse. Il confesse : « je me sens encore jeune d’esprit, parfois presque un adolescent, et par moments je dois faire un effort pour rester pleinement conscient de mon âge ».

Pourtant, il est pleinement conscient de parcourir le dernier tronçon du chemin de sa propre vie. En se rappelant les propos d’un cousin : ce qui te rend vieux ne sont pas les années, mais la perte irréversible de l’autonomie pour faire quelques tâches personnelles importantes et le sentiment de se sentir dépendant.

Oublier son âge est le résultat vital et d’une curiosité bien remplie. Voilà la règle d’or du bien vieillir. Rester curieux c’est la bonne clef. Il faut toujours poser des questions d’enfant telles que : pourquoi pleut il ? C’est quoi la mort ? Pourquoi la mer est salée ? Les chiens vont aussi au ciel ? L’œuf ou la poule ? Etc. Il y aura toujours des questions pour alimenter notre curiosité.

Satisfaire notre curiosité est une de grandes sources de satisfaction. Curiosité est la mère de sérendipité qui est une espèce particulière de découverte faite par accident et sagacité, de choses que l'on ne cherchait pas du tout.

Dans des chapitres pleins de lucidité, Ramon Bayes nous confie des souvenirs presque intimes et des commentaires opportuns. Su credo est une devise : seul importe la tâche que reste à faire. Une galerie des figures du monde la littéraire et de la science illustrent ses propos

Avec fluidité il donne vie à la vieillesse : La curiosité et la créativité. Vieillir ici et maintenant. La retraite, prix ou punition ? Les problèmes. Suggestions pour faciliter le vieillissement. Parcourir le dernier tronçon de vie. La perception du temps comme mesure du bonheur et la souffrance. Et la fin du voyage est ici un poème de Juan Ramon Jimenez.

Un livre court fait avec franchise et sincérité. Merci Ramon.

Continuer la lecture avec l'article suivant du numéro

Brèves notes sur une œuvre souveraine : à propos d’Être sans destin, de Imre Kertész

Olivier Le Cour Grandmaison

Lire la suite

Du même auteur

Tous les articles
N°38 / 2021

Editorial

Lire la suite
N°37 / 2020

Editorial

Lire la suite
N°36 / 2020

Editorial

Lire la suite