La mélancolie profondes anciens à la différence des modernes se manifeste chez Cicéron, elle capté dans les récits biographiques de forme historique. C’est le cas de de ce livre de R. Harris, l’écrivain et journaliste anglais, quoi trace l’exile et la fin de vie de Cicéron, le consul et politique romain. Ainsi a partir de 58 av JC commence pour Cicéron un exile douloureux et amer a causa de la colère de J. Cesar. La toile de fond est la période de guerres civiles et los ultimes années de la República romaine se disputant le pouvoir : Pompée, Crassus, ET César, ET Finalement Octaviant nonce les débuts de l’Imperium. Les intrigues et les répercussions sur le pouvoir obligent Cicéron a un long périple. En compagnie de Tiron son secrétaire traverse Cicéron l’Italie et la Grèce pour ne pas être en danger. On suit les péripéties des fugitifs et la lente et permanente ascension de Cesar. Les lettres que reçoit Cicéron et les siennes propres montrent comme le pouvoir rancunier de Claudius, patricien ambitieux et démagogue qui persécute l’ancien consul. La préoccupation de Cicéron pour sa famille et ses amis. Le rire se faisant rare Cicéron commente avec amertume : je me suis désarmé moi-même. Il trouve refuge dans la réflexion et la philosophie, surtout de Platon et la vie comme en se pliant a la formule : seul est bien ce qi est honorable. Voilà la vertu suprême. La guerre civile fait rage. Pompée est décidé ne pas accepter que Cesar soit consul avant d’avoir été vaincu. . Cicéron se trouve entre les deux feux et se devait de les rassurer tous les deux, car sollicité par l’un et l’autre. Or il savait que cette guerre serait plus cruel que certains ne le pensaient. Ses amis lui conseil de se rapprocher de César.
Le retour à Rome.
C’est dans ce contexte et cet état d’esprit que le retour à Rome s’impose. Par terre et par bateau. Toute une vie stoïcienne l’avait préparé pour les douleurs de la politique. Son retour à Rome après plus d'un an se fait sous la promesse de soutenir Jules César. À l’ombre de César on découvre Marc Antoine et le début de l’Empire avec le jeune Octave.
Cicéron disait : jeune j’ai défendu la République, je ne l’abandonnerai dans ma vieillesse. A Polybe.
Il doit en grande partie sa conception de la République. Au moment de son effondrement la volonté de Cicéron oscillait entre Périclès et Octave, l’espoir et le désespoir. Lorsqu'Antoine et Octave font la paix le premier, réclame la tête de Cicéron. Marc Antoine le fait égorger le 7 décembre 43 av. J.-C. et expose sa tête et ses deux mains au forum de Rome, à titre d'avertissement à tous ceux qui voudraient, à leur tour, prendre la plume contre lui.
R. Harris termina son livre avec une sentence de Cicéron : tout ce qui subsistera de nous est ce qui est écrit.