Résultats pour le mot-clef : "persuasion"

Publications liées à "persuasion"

Activer la peur peut-il nous rendre plus influençables et changer nos opinions et nos comportements ?

Nicolas Gueguen, Sébastien Meineri

Nombreux sont les décideurs et les responsables politiques qui pensent que l’activation de la peur dans des messages s’avère efficace pour changer les attitudes et les comportements des individus, cibles de ces messages. Cependant, la recherche en psychologie sociale montre que susciter de la frayeur dans les messages est faiblement efficace pour persuader autrui voire produit, parfois, les effets inverses. L’objectif de cette revue de la littérature est de faire une synthèse des travaux étudiant l’efficacité de l’activation de la peur sur le traitement d’un message, sa rétention, et le changement d’attitude et de comportement des individus. Les modèles théoriques...

Lire la suite

L'empathie comme modalité de la parole de promesse dans le discours d'investiture : L’exemple d'Emmanuel Macron

Dorgelès Houessou

La présente contribution vise à interroger le mode empathique comme macrostructure argumentative dans le cas d’un discours d’investiture. Dans une perspective argumentative, ce dernier est un genre discursif dominé par la parole de promesse (Houessou, 2013). Or celle-ci mobilise un capital éthotique qui joue sur le sentiment d’identification dont l’auditoire est capable vis-à-vis du locuteur. Ce locuteur, précisément, est discursivement conduit à construire sa nouvelle identité de porteur du skeptron. L’investiture, qu’il accepte et dont il déploie la conversion en promesse d’actions, joue aussi comme opérateur d’individualisation (Ricoeur, 1990) dans la mesure où elle est construite comme marqueur de légitimité...

Lire la suite

Quand parler c'est ne pas dire, le pouvoir et sa langue de bois

Constantin Salavastru

Notre étude propose une analyse d’une des maladies langagière du pouvoir : la langue de bois. Le pouvoir ‒ tout pouvoir ‒ ne peut pas se détacher de cette tendance de dire devant l’auditoire ce qu’il veut entendre. En ces conditions, le discours du pouvoir devient plusieurs fois ‒ en totalité ou en certaines de ses séquences ‒ un bavardage vide de contenu réel, abondant et souvent répétitif, qui fait un grand plaisir à l’auditoire mais qui ne dit rien. Quelques traits sont importants pour dévoiler l’identité de la langue de bois : capter l’intérêt et l’attention du récepteur, dissimuler les pensées...

Lire la suite