Ce n° 7 est ample. L’arc-en-ciel de notre problématique s’élargit. Les auteurs et les travaux originaux ne manquent pas. Nous sommes sur la voie de la transdisciplinarité.
Au cœur de ce n° se trouve un dossier inattendu et passionnant : « musiques et politique ». La musique pose des questions et une lecture psychopolitique (même épistémologique) est utile. Ce dossier présenté par Jean Marie Seca est la meilleure démonstration de l’ouverture dont Les C@hiers sont porteurs.
La rubrique débats s’ouvre à la question de la crise de l’Université et de la psychologie. C’est un secret de polichinelle jusque là tabou. Il faut du courage pour trouver une issue salutaire.
La psychologie et les SHS sont atteintes d’un mal épistémologique dont les effets sont le scientisme, l’autisme et la politique de l’autruche. Ce qui nous éloigne de la réalité, de la République et des idéaux de la science. Le moment est venu d’en débattre, afin de ré-habiliter des pans entiers de la connaissance et de repenser l’importance de la culture des humanités si méconnue et si ensevelie.
Une preuve de science est de savoir en parler, et de corriger les erreurs.
Le dialogue vrai, voilà l’objectif.
C’est le propre d’une revue indépendante et interactive, généraliste et libre, d’éviter les censures et surtout les autocensures.
Et tant pis pour le psychopolitiquement correct !
Aussi un large espace est-il donné cette fois-ci aux lectures des ouvrages. Les nouveaux textes et les anciens. C’est là une preuve d’un esprit d’échange et de partage.
Animula, vagula, blandula (Hadrien)
Bonne lecture donc !