Ce n° 9 des C@hiers est sciemment large, voire hétéroclite.
Il y a dans les divers thèmes de la psychologie politique une quête de sens transversale. Ainsi, nous avons trois grands axes, parmi les divers textes, qui nous semblent confirmer l’importance de renouer avec une psychologie politique à la fois historique et transversale.
D’abord, comment ne pas s’intéresser à la problématique des enfants sans lier la connaissance avec le tragique de notre temps? Ici, les textes sur les enfants soldats et sur les enfants pauvres sont plus que des témoignages ou prises de position. C’est un travail fait par des psychologues scientifiques dont le regard ne s’arrête pas aux données brutes.
Aussi, comment ne pas s’inquiéter des questions posées à la citoyenneté ? C’est le fond du problème que nous traitons dans un dossier ad hoc où la réflexion se mêle avec aisance à la méthode objective.
Enfin, comment ne pas avoir un œil critique à l’égard de notre propre discipline et des dérives des crises évaluatives de notre « scientificité » ? C’est le dossier pour un débat qui devrait s’élargir pour faire réagir nos institutions et retrouver la mission culturelle et progressiste de la science, afin de neutraliser les effets pervers d’une conception purement scientiste et technique.
Bonne lecture et faites de belles recherches autant que de réflexions fructueuses.
Juin 2006